Le digital au service des infrastructures
Malgré une hausse des droits TV pour la saison 2016/2017 qui
s’élève à 815 millions d’euros, le football français connait une période
difficile. En effet, les clubs français peinent à remplir les tribunes de leur
stade.
On observe cette saison une affluence moyenne en chute libre
par rapport à la saison passée, on est passé d’une affluence moyenne de 22500
spectateur il y a deux ans à 20 570 d’après la LFP. Comment expliquer cette
baisse d’environ 9% ? Quelles sont les moyens d’on dispose les clubs afin de
remplir à nouveau leur gradin ?
Il faut replacer le supporter au centre du « jeu ». L’idée est de mettre en place une multitude de
services via son smartphone tel que connaître les conditions de circulation aux
alentours de l’enceinte, accéder aux horaires des transports en commun,
dématérialiser le billet , être guidé jusqu’à son siège, commander une boisson,
payer un sandwich, avoir accès aux ralentis et aux statistiques depuis les
tribunes, noter le match, participer à des jeux, échanger sur les réseaux
sociaux, avoir accès aux informations concernant les prochains évènements au
stade ainsi qu’à la billetterie, bénéficier d’un contenu exclusif comme des
interviews d’avant-match des joueurs et des images inédites.
L’obtention de l’organisation d’une compétition sportive
comme l’Euro 2016 en France a poussé les stades français à se mettre au
diapason. En effet la dernière réfection
date de la Coupe du monde 98, une époque où le digital n’était pas présent.
L’Euro 2016 a permis à la France de mettre en marche la digitalisation des
stades pour arriver à un stade 2.0…
Vers un stade 2.0 : une expérience supporter connectée,
social et interactive.
8 des 25 endroits au monde les plus recherché sur Facebook
sont des enceintes sportives. On compte parmi eux le Camp Nou de Barcelone,
l’Eden Park d’Auckland, le Staples Center de Los Angeles ou encore le Tokyo
Dome, tous d’énormes « social Landmarks ».
Il est donc normal de chercher à digitaliser l’expérience
supporters. Le stade 2.0 ne doit plus être une enceinte close mais au contraire
un espace d’ouverture sur la communauté, permettant aux supporters de partager
leurs expériences et leurs émotions.
« Plus qu’une
tendance, le stade connecté est devenu une nécessité pour les supporters, pour
les clubs mais aussi pour les marques », explique l’économiste Vincent Chaudel,
directeur marketing du cabinet conseil Kurt Salmon.
Les différents enjeux
du stade 2.0
Remplir les stades
L’émergence d’Internet et des services de Télévision, ont
poussé le supporter à déserter les stades pour rester chez lui. Depuis chez lui
le supporter dispose de toutes les choses dont il a besoin : image en HD, son
en stéréo, commentaires de qualité, ralentis, statistiques en direct, images
exclusives… Et d’un confort certain, celui de la maison. La difficulté est donc
d’offrir un avantage absolu au spectateur qui prend la peine de venir dans un
stade.
Les nouvelles technologies au service du sport
Le digital est là pour enrichir l’expérience, le stade n’est
plus un lieu déconnecté. Les progrès techniques doivent répondre à deux
problèmes majeurs rencontrés dans les stades :
- les problèmes de réseaux qui sont malheureusement extrêmes fréquent.
- le fait qu'il faut replacer le stade au cœur du tissu social des fans, dans le tissu marketing des partenaires et dans le tissu urbain.
Répondre à la demande croissante d’expérience enrichie
De nos jours le spectateur est de plus en plus exigeant, il
ne se contente plus d’observer le spectacle sous ses yeux, il voudrait être en
immersion total et ne rien manquer.
Le spectateur veut obtenir des infos,
interagir avec les autres supporteurs et se rapprocher des joueurs et c’est aux
nouvelles infrastructures sportives de lui en fournir la possibilité.
Relecteur : Achraf
Très structuré, idée claire et détaillée. La suite du travail pourrait aller dans deux directions au moins : les points communs entre le jeu vidéo et le spectacle sportif, dans la facilité d'accès et dans la participation du spectateur (accès au stade, vote et commentaires des spectateurs). Et la perte des repères traditionnels du supporter, avec le fait que l'équipe qu'on soutient n'est plus forcément de sa région, de son quartier. Par contre, pensez à illustrer, et à légender l'illustration.
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