Alcool et dépendance chez les jeunes
Alcool et
dépendance chez les jeunes :
En
France, 93% des 18-75 ans déclarent avoir déjà consommé de l’alcool.
Occasionnelle, régulière ou excessive, cette pratique s’est démocratisée au fil
des ans, pour devenir un vrai phénomène de société.
Nous sommes de parfaits exemples d’une consommation dite régulière, voir
excessive. Par « nous », j’entends les étudiants qui, à l’occasion
d’une sortie entre amis boivent quelques verres, parfois en excès, et ce pour
des raisons sur lesquelles il n’est pas évident de mettre des mots. Buvons-nous
simplement pour être soûl ? Pour le plaisir de partager un moment
convivial ? Pour apprécier le goût d’un bon alcool ? Ou simplement
pour rentrer dans le moule ?
Les raisons de nos consommations ne sont pas claires, malgré la
fréquence de celles-ci. Il devient dès lors intéressant de se pencher sur le
pourquoi et jusqu’où, ainsi que sur les limites de tels comportements.
N’oublions pas que l’alcool est classé dans la catégorie des drogues. Cette appellation, qui interpelle par son caractère violent, addictif et directement nocif, désigne en réalité toute substance qui modifie l’état de conscience et/ou l’état mental.Le caractère addictif rentre également en considération, ce qui classe définitivement l'alcool dans cette catégorie.
N’oublions pas que l’alcool est classé dans la catégorie des drogues. Cette appellation, qui interpelle par son caractère violent, addictif et directement nocif, désigne en réalité toute substance qui modifie l’état de conscience et/ou l’état mental.Le caractère addictif rentre également en considération, ce qui classe définitivement l'alcool dans cette catégorie.
Une étude du Bulletin épidémiologique hebdomadaire a mis en lumière que
les premières consommations d’alcool interviennent dès le plus jeune âge, et
bien souvent dans le cadre familial. Dès lors, boire de l’alcool devient banal,
voir même usuel. Cette banalisation est pourtant propre à cette substance. Que
diriez-vous d'une consommation régulièrement du cannabis, de la cocaïne, ou autre ?
Cela choque les esprits à première vue, et pourtant la comparaison est loin d’être
superflue.
Pour traiter notre sujet, nous nous appuierons sur les différents sites d’informations sur l’alcool et ses dangers, comme www.stop-alcool.fr, ou encore www.alcool-infoservices.fr. Nous exploiterons de plus les études de différents journaux d’informations qui traitent de ces sujets, tels que France Bleu, ou encore Le Monde. Nous détaillerons nos sources au fur et à mesures de nos recherches et de nos billets.
Nous trouvons intéressant de
traiter de tels sujets, et plus particulièrement depuis notre point de vue de
consommateurs « réguliers » directement impactés par les risques que
cela présente.
En tant que consommateur
régulier, et par régulier j’entends boire une à trois fois par semaine, je ne m’estime
pas alcoolique, et loin de là. De mon point de vue, la définition de l’alcoolique
est la personne qui ne peut se retenir de boire, et qui ne
recherche que les effets psychoactifs dans sa consommation. Évidemment, lorsque
je sors avec mes amis, c’est pour passer un bon moment autour de quelques
verres. La sensation d’être grisé dans un endroit agréable est bien
sûr agréable, même si certains lendemain de soirées nous rappellent que l’excès
n’est bon ni pendant, ni après la consommation. Mais je ne me considère pas
comme dépendant car je ne ressens pas le BESOIN de boire. J’aime cela, comme beaucoup de
jeunes de mon âge, ce sont beaucoup de souvenirs et d’amitiés que j’ai lié de
cette façon, mais je m’estime surtout total maitre de ma consommation.
Rédacteur : Antonin MOREAUX
Relecteur: Josselin DUNG et Sébastien du Lau d'Allemans
Rédacteur : Antonin MOREAUX
Relecteur: Josselin DUNG et Sébastien du Lau d'Allemans
Images non sourcées; la référence à l'étude épidémiologique est bien vue, de même que la comparaison alcool/autres drogues. C'est plutôt bien écrit. Il manque quand même un regard transversal sur le phénomène. Par exemple, l'évolution de la consommation d'alcool en France, qui a beaucoup évolué depuis trente ans. On ne sait pas précisément ce qui nous attend par la suite, c'est le défaut de terminer par un bilan à la première personne. L'écriture suppose un minimum de "teasing" de la suite.
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